Etat d’urgence

Jeudi 3 octobre 2019

Pluie sur Cuenca. Nous allons visiter le musée des cultures aborigènes, et nous nous insérons nonchalamment dans un groupe de Français qui disposent d’une visite guidée. Le musée est doté de nombreuses poteries et sculptures précolombiennes. Emilie s’amuse surtout avec les lithophones suspendus à l’entrée du musée. Nous partons ensuite déjeuner dans un restaurant indien, ce qui étrangement nous rappelle des souvenirs du Japon (et du restaurant indien de Meguro que nous fréquentions souvent). Au fond de la rue, une voiture brûle en rejetant une fumée noire. Nous poursuivons notre après-midi au musée Pumapongo sous une petite bruine. En rentrant à l’hôtel, nous nous apercevons que notre rue est … en feu. Des manifestants ont érigé de petites barricades et l’air est empli d’une fumée de pneus brûlés agrémentée d’un soupçon de gaz lacrymogène qui nous pique les yeux. Nos hôtes nous apprennent qu’une grande vague de manifestations s’est déclenchée dans tout le pays, en réponse à une nouvelle loi du gouvernement encadrant les transports routiers (et surtout augmentant le prix de l’essence).

Un lama sur fond de quinoa (deux clichés de l’Equateur pour le prix d’un)
La manifestation au bout de notre rue (notre appartement est au premier plan à droite)

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