Direction la Bolivie

Dimanche 15 décembre 2019

Départ à 7h30 du terminal de bus de Puno avec la compagnie Titicaca, direction la Bolivie et la ville de Copacabana (qui donna son nom à la plage de Rio …). La route suit les rives du lac. Par certains moments, on se croirait dans la plaine du Larzac, avec une herbe drue et jaune parsemée de gros rochers (existence de formations karstiques au Pérou ?). Nous traversons de petits villages, dont celui de Llave, qui semble animé par le marché aux bestiaux du dimanche. Nous passons la frontière de Yunguyo à pieds (le bus nous laisse faire les formalités migratoires pendant une heure environ et nous reprend du côté bolivien). Nous passons devant ce qui ressemble à un élevage de truites (flotteurs et filets sur le lac), la spécialité culinaire du lac. A 11h00 nous arrivons enfin à Copacabana, une agréable ville de 6000 habitants au bord du lac Titicaca. Il nous faut remettre nos pendules à l’heure (ici, quand il est 11h00, il sera 12h00). Il nous faut aussi échanger nos Soles pour des Bolivianos (nous héritons ainsi de jolis billets colorés et décorés d’animaux sauvages). Nous partons visiter la plage, aujourd’hui très fréquentée par les locaux (nous sommes un dimanche). Chihiro se laisse convaincre par Emilie d’aller faire un tour sur l’eau dans un gros cylindre gonflable transparent. A leur grande surprise, un bateau les emmène à plusieurs dizaines de mètres au large et les laisse en rade pendant une bonne demi-heure (de quoi devenir malade rapidement, car aucun moyen de s’échapper et surtout les vagues du lac se révèlent assez fortes). Nous achetons un cerf-volant en forme de faucon, ce qui se révèlera un bon investissement pour les prochains jours. En face de la cathédrale, nous croisons des voitures décorées de bouquets de fleurs : il s’agit de la tradition des baptêmes de voitures, pour laquelle de nombreux automobilistes boliviens et péruviens affluent à Copacabana. Nous nous installons dans un kiosko en bord de plage pour déguster les truites locales (trucha al ajo et a la diabla (bien épicée !)) pour un prix défiant toute concurrence (25 Bs la truite, soit 3 euros). Nous achetons des sacs de manis (cacahuètes) et de blé soufflé coloré pour grignoter à l’hôtel. L’hostal Sonia dispose d’une jolie vue sur le lac, mais pour en profiter il faut gravir les trois étages (pas d’ascenseur). Le Titicaca est à Copacabana finalement beaucoup plus photogénique qu’à Puno, il prend au coucher de soleil des teintes bleues de toute beauté. Sushis de trucha le soir dans un restaurant aux serveurs boliviens moyennement motivés (ils nous donnent l’impression d’être surpris que nous ayons choisi leur restaurant …). La nuit le souffle devient court, nous sommes encore à plus de 3800 mètres et le corps a du mal à s’ajuster à cet environnement pauvre en oxygène.  

Au bord du Lac Titicaca
Les nouveaux billets boliviens sont très colorés
La plage de Copacabana (version Bolivie)
L’embarras du choix pour manger de la truite
(tous les kiosques proposent le même menu)
Une voiture récemment baptisée

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