Route vers Oruro

Samedi 21 décembre 2019

Premier jour de l’été dans l’hémisphère Sud. Nous prenons le bus de la société Aroma vers la ville d’Oruro. Nous n’avons pas d’objectif particulier à Oruro, grosse ville industrielle de Bolivie ; il s’agit juste de couper le voyage en deux parties pour limiter les heures de bus. Comme d’habitude, la ville d’El Alto nous accueille avec des embouteillages dès que le bus arrive sur le plateau qui domine La Paz. Mais nous nous arrêtons en bord de route et le conducteur attend une heure supplémentaire pour embarquer d’éventuels passagers qui lui permettraient de partir complet. A l’intérieur, certains Boliviens commencent à trouver le temps long et lancent des « Vamos ! » pleins d’amertume au chauffeur. Une grêle intense s’abat sur les hauteurs d’El Alto, alors que le bus consent finalement à démarrer. Le paysage en cours de route est typique de l’altiplano. Quatre heures plus tard nous entrons dans la ville d’Oruro via un rond-point orné d’un casque de mineur géant, signe que nous sommes bien en territoire minier, comme ce sera aussi le cas prochainement à Potosi. Nous rejoignons l’hôtel Bernal, situé à côté de l’ancien terminal de bus aujourd’hui converti en petit marché. Au loin sur une colline se dresse une statue géante de la Vierge protectrice de la ville. Nous hésitons à tester le charquekan de lama (de la viande de lama sèche et filandreuse accompagnée de maïs, pommes de terre, fromage et œufs durs) et finissons finalement dans un restaurant italien qui a la bonne idée de passer en boucle les grands titres du rock américain des années 60 et 70.

La vue du terminal de bus de La Paz
(au premier plan : la brasserie Pacena ; au fond : le téléphérique et El Alto)
Entre La Paz et Oruro
Vue sur Oruro (les charmes de la ville nous sont restés cachés)

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