Dernier jour à Buenos Aires

Mardi 21 janvier 2020

Nous allons ce matin au bureau local de Correo pour envoyer un colis vers la France (incluant « peluche lama – tentative numéro 2 » ; notre colis envoyé d’Equateur en octobre étant certainement perdu dans le triangle des Bermudes). 5000 Pesos (75 EUR) pour 1,7 kg avec suivi. Le guichetier est un jeune homme très aimable mais il nous faut aller acheter nous-mêmes un rouleau de scotch au supermarché d’en face car il n’en a pas (en revanche, il peut nous donner une feuille pour écrire l’adresse du destinataire). Espérons que notre colis connaîtra une issue plus heureuse que son prédécesseur Equatorien. Nous sortons ensuite au Museo de Bellas Artes, au nord de la ville. Le grand bâtiment de style grec antique que nous prenions pour le musée est en fait la Faculté de Droit. Le musée lui, se trouve dans un bâtiment plus moderne et s’étend sur plusieurs étages, mais nous saturons au rez-de-chaussée car lieu est très vaste. La salle pré-inca du Noroeste argentin est intéressante mais plutôt pauvre par rapport à tout ce dont disposent le Pérou ou la Bolivie. Une belle salle présente les impressionnistes. Un couloir est dédié au peintre Candido Lopez et à sa description hautement réaliste de la guerre contre Paraguay (Guerre de la Triple Alliance, 1865-1870). Nous retournons vers Recoleta et déjeunons avec une torta de acelga, des panzotti et un pescado. Le serveur, apparemment tout seul aujourd’hui, se démène face à une salle d’une vingtaine de tables. Nous prenons un taxi vers le terminal, notre bus Nueva Chevallier partant à 17h30. Nous traversons aujourd’hui l’Argentine dans toute sa largeur (15 h de route, de 17h30 à 8h30). A la sortie de Buenos Aires, la pampa s’impose progressivement. Nous sommes sur la Ruta Nacional 7, qui part de la capitale vers le mur des Andes et le Chili. Avec ce nom la route pourrait rappeler la Vallée du Rhône à ceci près qu’ici tout est plus grand : les eucalyptus qui servent de haies sont énormes, les champs sont dix fois plus vastes et dans ceux-ci les vaches et taureaux, points bruns ou noirs, sont groupés par centaines. De temps en temps une pompe à vent rappelle plutôt le Far-West. Nous voyons peu de villes entre BA et Mendoza, les agglomérations que nous traversons sont plutôt de grosses bourgades centrées sur l’agriculture. Les champs de soja sont toujours présents, mais maintenant ils sont en minorité devant des pâturages d’herbe plus ou moins sèche. Le relief est inexistant. Le soleil finit par se coucher sur la grande plaine. L’autoroute semble toute neuve et le bus roule à un bon 130 km/h.

La bataille de Curupayti (Brésil-Argentine contre Paraguay) vue par Candido Lopez
Un soldat de la garde de Rosas (qui boit du mate !)
Le genre de bus que nous avons pris en Argentine (mais tous n’avaient pas un nom aussi flamboyant)
Impression Soleil Couchant sur la pampa (impossible de prendre une meilleure photo de ma fenêtre …)

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