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Mardi 31 décembre 2019
Nous arrivons au terme de notre séjour en Bolivie et préparons notre départ d’Uyuni. Nous serons donc restés seulement deux semaines en Bolivie, bien moins longtemps que le mois entier initialement prévu. Mais les aléas politiques ont retardé notre entrée dans ce pays et nous souhaitons aussi réserver le mois qu’il nous reste pour le séjour en Argentine et au Chili. Mais avant toute chose nous avons besoin de repos pour récupérer de ces trois derniers jours éprouvants. Le rythme de ce tour dans le Salar et le Sud-Lipez était en effet très intense. L’excursion est certainement taillée sur mesure pour les personnes qui ne restent que deux ou trois semaines en Amérique du Sud et qui souhaitent en prendre plein les yeux le plus rapidement possible. Cela tranche en tous cas fortement avec notre manière de voyager depuis ces quatre derniers mois. Nous profitons donc de cette journée de repos pour recharger nos batteries, faire des emplettes et préparer notre voyage vers le Sud. Nous prenons en effet un train de nuit ce soir, en partance d’Uyuni vers Villazon, la ville qui marque la frontière avec l’Argentine. Il s’agit d’un des rares « vrais » trains survivants en Amérique du Sud (excluons la ligne Cusco-Macchu Picchu, qui est un train de luxe dont les tarifs sont volontairement amplifiés). Le train Oruro-Villazon ne roule cependant que deux jours par semaine. Nous souhaitions casser la routine du bus en prenant ce nouveau moyen de transport (d’autant plus que les bus boliviens ne brillent pas par leur niveau de service, à la différence des bus péruviens). On peut d’ailleurs se demander ce qui a poussé les gouvernements d’Amérique du Sud à abandonner la solution ferroviaire, alors qu’ils disposaient d’un réseau plutôt bien développé il y a quelques décennies … (coût de l’entretien des lignes, ou volonté de ne pas dépendre d’une « SNCF » potentiellement bloquante, alors que la concurrence entre les compagnies de bus rend plus complexe tout blocage similaire). Quoi qu’il en soit, le train bolivien entre en gare à l’heure dite à 21h45 avec ses deux (!) magnifiques wagons en bleu et jaune. Le voyage sera plutôt secouant, et nous devrons nous contenter de sièges inclinables (l’option couchette n’existe malheureusement pas). Au passage de Tupiza, nous entendons claquer les pétards qui célèbrent le passage du Nouvel An. Nous avions presque oublié qu’aujourd’hui nous sommes à la veille d’une nouvelle année. Nous arrivons à Villazon dans une forme toute relative et en 2020.
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