Excursion sur la côte sud de Viti Levu

Dimanche 23 février 2020

Départ à 9h30 en voiture pour Nadi ; plein d’essence (80 FJD pour 30 L, soit environ 1 EUR/L) à côté du temple hindou. Tous les commerces sont fermés le dimanche. Direction Sigatoka (prononciation [singatoka]), une grande ville à la pointe sud de la grande île de Viti Levu. Nous achetons des ananas et des noix de coco vertes (pour le jus frais) en bord de route. Déjeuner au Chicken Express de Sigatoka (apparemment une marque associée, de manière étrange, à Vodafone). La ville est traversée par la grande rivière homonyme. Nous traversons le marché (breadfruits, taro et cassava) puis roulons quelques minutes supplémentaires vers l’est en direction du Kula Eco Park (appelé aussi Kula Wild Adventure Park), un endroit qui présente la faune et la flore des îles Fidji. Au début du parcours, les employés du parc nous proposent de tenir dans nos mains quelques iguanes et serpents (Banded Iguana et Boas de Fidji, deux espèces endémiques). Nous y voyons aussi des chauves-souris frugivores, des kakas (musk parrot), des loris de Fidji (collared lori), une jolie exposition de coquillages, des aquariums de corail vivant, des crabes, des tortues imbriquée (hawksbill sea turtle) et divers poissons des récifs dans des bassins. Il fait chaud et humide, mais Emilie se rafraîchit en pataugeant dans le Kids Play Zone. Le parc se trouve dans une forêt tropicale et plusieurs panneaux présentent les arbres et plantes locaux, la médecine traditionnelle associée et les objets culturels traditionnels de Fidji réalisés en matière végétale. Nous allons ensuite au Parc National des Dunes de Sigatoka, à quelques minutes de voiture à l’ouest de la ville. Tadao, Hiroko et Emilie optent pour le circuit court, mais avec Chihiro nous poursuivons vers la plage. Après un petit sentier où il faut parfois avancer prudemment (énorme nid de guêpes bien indiqué), nous débouchons sur de grandes dunes qui nous rappellent celles de la Bolonia andalouse. A ce qu’il paraît, les ossements des premiers habitants côtiers affleurent parfois sur le sable blanc (nous n’en apercevrons aucun aujourd’hui …). Sur la plage, le bois flotté déposé par la mer se regroupe en formant des sculptures aux formes étranges. De fortes vagues frappent la côte sud de l’île aujourd’hui. A certains endroits, de longues branches ont été assemblées par les habitants pour former des sortes de grands tipis qui jalonnent la plage. Nous longeons les arbres pandanus et retrouvons le chemin qui s’enfonce dans la forêt. A mi- parcours, nous passons en dessous d’une grande colonie de chauve-souris bruyantes perchées dans la canopée. De grosses araignées, similaires à celles qu’on trouve à Okinawa, ont tendu leurs toiles au milieu du chemin. Nous repartons en voiture vers Nadi alors que le soleil se couche (quelques bananes et ananas achetés en bord de route nous permettent de patienter jusqu’au dîner). Nous finissons la journée au restaurant indien Red Pepper à Martintar (Palak Paneer, Khadai Prawn, Mango Lassi) avec en toile de fond un film Bollywoodien relatant les exploits d’un héros à moustache et babouches contre la mafia qui oppresse le village de sa belle-sœur (résumé présumé).